6 – Linguistique de l’écrit, linguistique du texte, sémiotique, stylistique

Président : Rudolf Mahrer (Université de Lausanne, Suisse)

Vice-présidente/coordinatrice : Claire Doquet (Sorbonne Nouvelle)

Autres membres du comité : Stéphane Bikialo (Université de Poitiers), Andreas Dufter (Ludwig,Maximilians Universtät Munich, Allemagne), Michel Favriaud (Université Jean Jaurès, Toulouse), Valdir Flores (Universidade Rio Grande do Sul, Porto Allegre, Brésil), Julie Lefebvre (Université Paris Nanterre), Marie-Claude Penloup (Université de Rouen Normandie), Anne Régent-Susini (Université Sorbonne Nouvelle), Agnès Steuckardt (Université Paul Valéry-Montpellier 3), Pierre-Yves Testenoire (Sorbonne Université), Joël Zufferey (Université de Lausanne, Suisse)

Présentation

Cette section accueillera les études portant sur les spécificités de l’énonciation écrite – comme substance, système et traditions discursives – dans la mise en fonctionnement de la langue. Les contributions examineront aussi bien les textes écrits, quels que soient leur genre et leur type, que l’écriture du texte, appréhendée au travers de ses traces, autour de quatre axes de réflexion :

  1. Unités. On étudiera la constitution syntaxique et textuelle des unités graphiques de segmentation et d’organisation du texte écrit, selon les genres du discours. De quelle manière la mise en espace du verbal participe-t-elle à sa signification et influence-t-elle son fonctionnement ?
  2. Continuité. On examinera la manière dont le discours écrit organise sa progression. Quelles descriptions et entrées notionnelles proposer pour la caractérisation dynamique de la textualité écrite ?
  3. Traditions discursives. On s’intéressera à la corrélation entre les propriétés verbales des énonciations écrites et les situations sociales où l’écrit est utilisé, compte tenu de leurs déterminations externes et de leur finalité. En quoi, par exemple, les traditions discursives numériques renouvellent-elles les conditions de l’énonciation écrite, avec quelles ressources verbales ?
  4. Polyphonie/graphie. On considérera la représentation, dans les discours écrits, des hétérogénéités énonciatives : représentation que l’écrit donne de lui-même à travers un « accompagnement » métaénonciatif, représentation du discours autre, par laquelle l’écrit, délimitant ses extérieurs, construit sa propre identité.

La sélection privilégiera les propositions dont les enjeux ne se limitent pas à la seule analyse du corpus d’appui mais qui manifestent une préoccupation épistémologique et méthodologique claire et innovante.

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